Les enfants et la rue en afrique
La croissance très rapide des grands centres et la crise économique prolongée ont provoqué l'éclatement des familles les plus pauvres.Des enfants, même très jeunes se retrouvent dans la rue à la recherche de quoi vivre. Ils sont nombreux dans la rue et finissent au prise avec la loi par manque d'encadrement et d'assistance sociale.Un danger pour l'avenir et une réalité qui nous concerne tous chacun dans son rôle tantôt en tant que parent,tantôt en tant qu'éducateur,tantôt encore en qualité de membre de la société qui a des devoirs et qui partage des solidarités en matière de protection des jeunes.
Page d'accueil Echos de la rue SOS Actualités Droit Liens
Le bien être de l'enfant un devoir pour tous
L'enfant ,en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d'une protection speciale et de soins spéciaux,notamment d'une protection juridique appropriée,avant comme après la naissance.
Les enfants de la rue pas toujours issus des familles brisées
A Kinshasa comme de part et d'autre de la RDC, beaucoup d'enfants vivent dans la rue. La plupart ne sont pas toujours issus des familles brisées comme le laisse entendre le terme en vogue «enfants en rupture familiale». Ces enfants fuient plutôt la haine, les tortures, etc. pour se réfugier dans la rue.
Certains de ces enfants se livrent à la prostitution et d'autres au vol. Victimes de la société, ces enfants sont l'objet de toutes sortes de préjugés et de toute sorte d'agression, que ce soit physique ou morale.
QUI SONT CES ENFANTS ET OU VIVENT-ILS ?
Les enfants en rupture familiale vivent en grand nombre dans les rues de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Orphelins pour la plupart, ces enfants, abandonnés, sont souvent taxés de sorciers par les groupes de prières qui pullulent dans la ville de Kinshasa. Ces églises, bien souvent dépourvues de connaissance en matière d'exorcisme, maltraitent, torturent voire même causent la mort de plus d'un enfant sous prétexte de chasser les mauvais esprits.
Communément appelés «shégués», les enfants en rupture familiale sont redoutés par tous. Selon l'opinion publique ce sont tous des escrocs, des voleurs, des bandits. Ils font la manche à longueur de journée et sont très agressifs. Par manque de foyer stable, la plupart d'entre eux dorment dans des cimetières, sur les tombes ou sur les tables d'étalages dans les marchés. Les garçons se débrouillent jour et nuit pour trouver de quoi se nourrir. Les filles quant à elles, si elles ne rejoignent pas les clans des garçons, elles passent le plus clair de leur temps à faire des enfants. Sans éducation, sans qualification, donc sans considération dans la société, ils sont obligés de tout faire pour survivre.
QUE CHERCHENT-ILS ?
En les observant de plus près, la réaction serait de croire que c'est cette vie sans loi ni restriction qui les poussent à préférer la rue. Pourtant, tous font partie des gangs bien structurés. Il y a un chef suprême, en l'occurrence le plus vieux de la bande, et ses subalternes. Cependant, loin d'y trouver un havre de paix, la rue manifeste beaucoup d'agressivité vis-à-vis de ces jeunes. Des règles rudes parfois violentes sont respectées à la lettre.
Déçus par cette réalité, certains avouent ne pas avoir d'alternative».Je n'ai plus personne pour s'occuper de moi. Mes parents sont tous deux morts du sida. J'avais 8 ans. Je fus confié à la soeur de ma mère, qui a été convaincue par son église que j'étais la cause de ses échecs. Toute la famille était contre moi. Je ne peux donc pas y retourner même si ici je ne suis pas heureux» nous confie Jacques, 15 ans.
ESPÉRANCE D'UN CONGO SANS «SHEGUÉS»
Mais ces enfants sont nos enfants, nos frères et nos soeurs. Essayons de faire passer nos préjugés vis-à-vis d'eux et essayons plutôt de les aider à réintégrer la société. Quand bien même la lutte promet d'être dure, le minimum à faire est de leur porter secours quand ils nous le demandent. Avec de l'amour, de la patience et de la détermination, nous y arriverons.
Croire aux discours ou se fier aux realités quotidiennes?
Les Elèves congolais recevant leurs enseignements assis à même le sol.
Quel avenir pour le Congo ?
Des innocents meurent chaque jour mais les responsables de la misères s'enrichisent du sang des victimes.
La paix au Congo sera une réalité si on peut s'unir pour le même idéal.
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE
A QUI PROFITE LA GUERRE AU CONGO/RDC ?
Les enfants de la rue : une equation pour demain en République démocratique du Congo
Ce qui nous inquiète, c'est ce qu'il adviendra de ces enfants demain. Des milliers d'enfants vivant dans la rue sans surveillance, sans éducation, sans amour ni attention, habitués à la violence et aux brutalités quotidiennes. Quel avenir y a-t-il pour ces enfants et pour notre pays?
––Educateur d'enfants de la rue à Lubumbashi
Après la mort de mes parents, je suis parti habiter chez mon oncle. Mais les choses allaient mal chez lui. Il était souvent ivre et alors il me battait. Il a pris des choses à mes parents mais il ne voulait pas s'occuper de moi. J'ai commencé à passer de plus en plus de temps dans la rue.
––Garçon de la rue à Kinshasa
Les policiers [militaires] nous importunent la nuit. Ils réclament de l'argent et si nous n'en avons pas, ils menacent de nous arrêter et de nous battre.
––Garçon de la rue à Goma
Des dizaines de milliers d'enfants vivant dans les rues de Kinshasa et d'autres villes de la République démocratique du Congo (RDC) souffrent d'un extrême dénuement et sont exposés à une violence quotidienne. Expulsés de chez eux, sans attention ni soutien familial, ils sont victimes de sévices sexuels, physiques et affectifs. N'ayant pas d'accès assuré à l'alimentation, au logement ou à d'autres besoins élémentaires, ils sont exploités par les adultes, notamment les forces de l'ordre, qui les utilisent pour des activités illégales au détriment de leur santé et de leur bien-être, en violation de leurs droits humains fondamentaux. Le gouvernement de la RDC ne remplit pas les obligations qui lui incombent de protéger ces enfants contre les exactions commises par ses propres forces militaires et policières et par des acteurs privés. Il est particulièrement inquiétant de constater que des enfants de la rue sont recrutés de façon délibérée et opportuniste pour participer à des manifestations politiques dans l'intention de provoquer des troubles de l'ordre public, événements qui ont déjà fait des dizaines de tués ou de blessés parmi eux. les autorités se doivent de protéger les enfants de la rue de toute manipulation politique. Le gouvernement doit commencer à s'attaquer à fond aux nombreuses exactions perpétrées à l'encontre des enfants de la rue.
La République démocratique du Congo a ratifié les principaux traités internationaux qui protègent les droits humains essentiels et fondamentaux des enfants: la Convention relative aux droits de l'enfant, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), la Convention de l'ONU contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Convention contre la torture) ainsi que la Convention des Nations Unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), qui est particulièrement importante pour les droits des filles en RDC. La RDC a également signé la Charte régionale africaine relative aux droits de l'homme et des peuples, laquelle protège les droits civils, politiques, économiques et sociaux fondamentaux et exige que l'Etat assure “la protection des droits de la femme et de l'enfant tels que stipulés dans les déclarations et conventions internationales.”
ECHOS DU PAYS
Congo-Kinshasa: Huit jeunes garçons violés par un pasteur !
L'interpellation, annoncée par la Radio Okapi, d'un pasteur d'une église de réveil au Parquet de Bukavu n'était pas passée aux oreilles de sourds. Le présumé auteur de ces actes répréhensibles a été arrêté avant-hier dans la capitale.
Selon une source qui n'a pas donné d'autres indications notamment, sur l'identité de cet homme, il ressort qu'il est présenté comme un « ancien pasteur ». Que lui reproche-t-on ? Selon les brins d'informations qui circulent, plusieurs griefs sont mis à charge de l'intéressé entre autre le « viol de huit mineurs de sexe masculin ». Il les aurait soumis à ce traitement dégradant pendant longtemps. Selon le Procureur général cité par la source, ce monsieur de 39 ans abuserait de ces mineurs depuis plus de 3 mois et il a abusé surtout de confident dans l'église. D'après les indications recueillies, c'est la cellule de lutte contre les violences sexuelles au sein du Parquet qui traite ce dossier. Suite aux témoignages des familles des victimes, cette cellule a mené une enquête sérieuse qui a abouti à l'interpellation du « pasteur violeur ». D'après les sources judiciaires, l'on signale que la peine que ce pasteur en court peut aller jusqu'à 20 ans de servitude pénale principale, s'il est effectivement reconnu coupable. Ce mauvais comportement dans le chef de certains prêtres a été vivement dénoncé aux Etats-Unis d'Amérique. Voilà qu'aujourd'hui, ce comportement se signale en RDC ; ce qui est très déplorable. Si dans l'église catholique, ce sont des prêtres célibataires qui sont consacrés, ce présumé violeur, ancien pasteur de surcroît, est marié et père de famille ; n'étant privé, par la profession, d'aucune interdiction de faire la famille.
Ce faisant, les victimes et leurs familles doivent dénoncer ces genres de personnes qui abusent de la jeunesse. Quant à la justice, elle doit prendre toutes les dispositions pour qu'un châtiment exemplaire soit infligé pour décourager les potentiels auteurs de tels actes.
La Prospérité (Kinshasa)
15 Mai 2008
Grâce MUNIANGA
Kinshasa
Tout ce que vous faites pour la jeunesse sans la jeunesse vous le faites contre la jeunesse.
Tous les jours, des millions d’enfants dans le monde sont victimes de violence : des filles et des garçons de tous âges, de tous les milieux sociaux et de toutes les nationalités. Partout où ils vivent – au sein de leurs foyers et de leurs familles, à l’école, dans les institutions, sur les lieux de travail et dans leurs communautés – les enfants peuvent être battus, agressés sexuellement, torturés et même tués. Les auteurs de cette violence sont souvent les personnes qui sont aussi responsables de la protection des enfants – les parents, les gardiens, les professeurs, les employeurs, la police et les forces de sécurité. La violence est un fléau mondial qui s’étend de manière scandaleuse, violant le droit de tout enfant de vivre en sécurité et dans un milieu sain.
COJESKI-RDC,
LE COMBAT POUR LA VIE
Ensemble construisons un monde de paix
Sef.afrique@yahoo.fr
COMMENT SURVIVENT LES VICTIMES DE GUERRE EN RDC/CONGO ?
Les conflits qui dechirent le congo/RDC,laissent derrière eux des milliers de victimes ; enfants ,jeunes et vieux .se retrouvant dans la rue sans domicile fixe ils sont incapables de subevenir aux besoins de premières naicessités et pour survivre ils se livrent à la mandicité,vol et autres.
Pourquoi ne pas ne pas s’attendre au pire si cet état de chose persistait pour longtemps ?
Dans une situation de crise,la solidarité est un moyen éfficace pour palier aux insuffisances de l'autorité publique.